Pour avoir de bonnes notes, il faut travailler de façon conséquente afin de maitriser ce qu’il y’a à maitriser.

            Dans chaque chapitre, il y’a des fondements, des principes, des questions auxquelles l’élève doit répondre. Il doit absolument prendre connaissance de ces questions et savoir apporter des réponses que le professeur attend pour le noter positivement.

            En plus de cela, s’ajoutent des contraintes telles que le temps d’assimilation d’un cours (qui ne doit pas excéder 3 semaines), le nombre volumineux des cours à maitriser et la période très courte des séquences où à l’issue, il y’a évaluation.

            Face à ces équations complexes à résoudre, pour en tirer le meilleur parti il faut non seulement travailler mais le faire de façon stratégique.

            Conscients de ces difficultés et de l’importance de l’école dans le devenir de l’homme, les parents nantis choisissent très souvent pour leurs enfants de ne lésiner sur aucun moyen pour mettre à disposition de leurs enfants tout ce dont ils auront besoin afin de leur faciliter la voie aux meilleures notes.

            Pour certains, cela a bien de revers.

            En 2019, j’avais un élève, Olivier, en classe de 1^ère D. Fils de parents très riches. Très intelligent de nature. Il ne manquait de rien. Ses parents étaient devenus ce qu’ils étaient grâce à l’école. Le père était Directeur d’une grande structure tandis que la mère était cadre dans une banque.

Olivier avait 01 répétiteur d’anglais, 01 répétiteur de SVT, 01 répétiteur de Maths et 01 répétiteur de Physiques-Chimie.

            Il n’effectuait aucune tache ménagère à la maison de peur que cela ne l’empêche de faire ses devoirs. Il avait un iPhone haut de Gamme. Internet illimité à la maison pour ses recherches. Ils avaient un blanchisseur pour les habits et une ménagère pour le repas. Un chauffeur pour l’amener ses frères et lui à l’école.

            Pour le motiver à travailler, ses parents lui promettaient tout le temps des cadeaux. Des vacances de rêve, des nouveaux habits et des consoles de jeu. Pour ce que je connaissais.

            Cependant, chaque fois qu’arrivait l’heure de travailler avec lui, Olivier était soit malade, soit endormi donc il fallait qu’on le réveille. En plus, il ne faisait jamais les devoirs et oubliait systématiquement ce qu’on avait fait les précédentes séances.

            Résultat des courses, mon apport qualitatif ne se ressentait pas. Il avait de très mauvaises notes aux évaluations. Plusieurs fois, je fis constater la situation aux parents. Ces derniers le réprimandèrent toujours en ma présence mais dès que je tournais le dos, le train de vie quotidien reprenait. Dans la réalité, les cadeaux n’attendaient même pas la remise des notes avant d’être offerts.

De mon analyse personnelle, je m’étais dit que tout ceci arrive parce qu’Olivier n’avait aucun intérêt à souffrir pour l’école. Il voulait certes ressembler à ses parents mais il avait tout pour lui. Absence totale de souffrance.

            Nous avions cheminé toute l’année dans cette médiocrité. Je faisais des pieds et des mains pour l’inciter au travail. Je le matraquais de conseils terrifiants. J’organisais des évaluations, je le chicotais même souvent. Malgré tout cela, rien. Il rata son probatoire.

Questions:

            A vous qui lisez cet article, je vous pose la question. Qu’est ce qu’il manquait à Olivier pour avoir de bonnes notes ? Il avait toutes les facilités à sa disposition pour être parmi les meilleurs de la classe ? Qu’est ce qu’il manquait au point où il arrive à rater son examen ? A qui la faute ?