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LES EFFETS EXTRAORDINAIRES D’ALLER AU TABLEAU

ARTEI-min
ELEVES

LES EFFETS EXTRAORDINAIRES D’ALLER AU TABLEAU

Pendant le secondaire, j’étais un élève timide. Je n’aimais pas lever le doigt. Ni aller au tableau. Que ce soit pour faire un devoir ou un exercice de recherche. Même si je rencontrais des difficultés, je préférais mourir avec. Pendant tout mon cycle, J’avais un répétiteur. Il me complétait passablement à la maison loin des regards et des jugements. Même s’il arrivait quelquefois que cela ne me suffise pas pour relever toutes mes lacunes, son apport était globalement suffisant pour passer. Donc je m’en contentais.

            A l’université, j’avais choisi de faire la filière « Mathématiques ». Une filière très difficile. Je ne le savais pas lors de mon inscription. Il était presqu’impossible de trouver entièrement un exercice sans correction, ou sans se faire aider.

Lors de ma 1ère année, je travaillais seul. Travailler en groupe ne m’avait jamais traversé l’esprit. J’achetais les fascicules et les corrections des anciens sujets et essayais de les comprendre seul. En quelque sorte je reproduisais mon schéma habituel de révision, dans ma zone de confort.

Je ne comprenais quasiment rien. Chaque fois que je prenais un exercice, je n’arrivais pas à le faire entièrement. Même avec la correction devant moi c’était difficile. D’ailleurs les ainés académiques avaient prévenu et mis en garde de ne pas travailler seul et sans correction. Comme je suis têtu, je ne les avais pas écoutés.

Pour contourner tout çà, j’avais cherché un répétiteur pour m’aider. Je n’avais trouvé personne. C’était différent du secondaire où il suffisait de se rapprocher de l’école et le tour était joué. C’étaient les parents qui s’en occupaient.

Ce fut très difficile pour moi. Mes notes avaient été très mauvaises cette année-là. Je l’avais finalement raté. C’était la 1ère fois de mon existence d’échouer une classe.

La 2e année, j’avais décidé de changer d’attitude. Dès les premiers jours, j’avais choisi le 1er banc pour bien comprendre les cours et m’exposer davantage. C’était contre nature mais j’avais décidé de briser la glace, de sortir de ma zone de confort. Je voulais m’efforcer à lever le doigt, à participer activement et exposer mes problèmes.

A ma place j’avais découvert, chemin faisant, une bande de camarades assez enthousiastes qui travaillaient ensemble, presque tous les jours. Ils achetaient les corrections des TDs, des épreuves, se retrouvaient et les décortiquaient. Un jour, Je décidai d’assister en retrait à une de leurs séances. Ce jour était comme un pas de plus. Ce que j’avais appris en un jour, il y’a longtemps que je n’avais plus compris autant de choses en une séance. C’est ainsi que j’avais décidé désormais de ne travailler qu’avec eux. J’avais donc intégré le groupe.

Pendant les cours, ils avaient l’habitude d’aller au tableau, d’échanger avec le prof. Il y’avait une connexion très forte avec les enseignants. Je décidai de suivre le pas. Au début je tremblais lorsque je répondais, mais après une, deux, puis trois et ainsi de suite je pris gout à répondre aux questions. J’avais cultivé cet exercice si bien que lorsqu’un enseignant entrait en salle et ne me voyait pas. Il me demandait systématiquement.

J’avais réussi à briser toutes ces barrières en moi. Les connaissances venaient plus facilement et ma confiance en moi avait augmenté considérablement. Je passai les quatre années suivantes avec de fortes notes.

Aujourd’hui, lorsque je fais une analyse de ma psychologie de ces années, je me rends compte que le fait d’être allé au tableau pour moi m’a éloigné de toutes ces habitudes qui me tiraient vers le bas. Je n’avais plus aucun problème à exprimer mon intelligence. Quit à ce qu’on me corrige. J’avais même une théorie lorsqu’on traitait les exercices : « C’est la personne qui est au tableau qui comprend 100% l’exercice. Ceux qui sont assis et qui écoutent ne comprennent que 30% ».

Chers élèves, aller au tableau est un excellent moyen de se décomplexer. De passer un message à propos du type de profil d’amis avec qui tu souhaiterais cheminer. Les camarades paresseux, bavards et faibles ne vont pas au tableau. Ils ont peur. Ils ont ce complexe d’infériorité de se dire que l’école n’est pas pour eux. S’ils y vont, ils vont forcément rater et on va se moquer d’eux. Dès lors, ils ne marchent qu’avec leurs semblables.

 Lorsque vous y allez. Vous faites savoir votre intelligence. Votre charisme grandit et vous attirez de façon naturel les gens autour de vous. Surtout la bonne graine. Habituellement ceux qui ont besoin d’aide. Ce sentiment d’être utile pour ses camarades change littéralement votre état d’esprit et augmente votre envie de faire plus. Donc sans plus attendre, ALLEZ AU TABLEAU.

Petite astuce les amis : Vous pouvez profiter de l’excellent contenu développé chez TCHITCHA pour corriger toutes vos lacunes en avance et aller épater les camarades en classe. Essayez cela maintenant. Vous êtes l’un des premiers à découvrir cette solution donc profitez-en et prenez de l’avance.

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